Une personne sur quatre est aux prises avec une maladie mentale au Canada. La santé mentale est l’une des principales causes d’invalidité au pays. Selon un récent sondage, plus de 25 % de la population canadienne déclarent que le travail est leur principale source de stress, et 35 % déclarent connaître l’épuisement professionnel.
Les responsables des RH de partout au Canada s’efforcent de créer des milieux de travail plus sains et sécuritaires sur le plan psychologique. Les organisations cherchent à cerner les facteurs de risque et à intervenir avant qu’une personne ne reçoive un diagnostic de maladie mentale pouvant mener à un congé d’invalidité. Il peut toutefois s’avérer compliqué de choisir un programme contribuant à la santé et au bien-être.
Le bien-être n’a pas de définition universelle, et les programmes peuvent avoir des objectifs difficiles à comprendre. Les grands titres et les tendances en la matière étant en constante évolution entraînent une confusion où tout et n’importe quoi peuvent se retrouver sous l’égide du « bien-être ». Certains programmes risquent même d’inciter les gens à adopter de mauvais comportements.
Par exemple, les applications de mise en forme, qui s’appuient sur des données précises comme le poids et les calories, peuvent avoir une incidence négative sur la santé mentale et augmenter le risque de troubles alimentaires.
Par conséquent, les gestionnaires peuvent facilement errer à mettre en œuvre des programmes de bien-être efficaces qui améliorent la santé des troupes immédiatement, renforcent la résilience et contribuent à prévenir de futurs troubles de santé mentale.
Sur quelle science s’appuie le bien-être?
Les organisations peuvent se renseigner sur la science de la prévention afin de distinguer le vrai du faux grâce aux études appuyées sur des données concluantes. Les pratiques observées dans ces études ont réellement un effet bénéfique sur la santé de l’ensemble du personnel.
Qu’est-ce que la prévention?
Ce n’est pas parce que les employé(e)s ne sont pas malades qu’ils ne devraient pas prendre de mesures proactives permettant de préserver ou d’améliorer leur santé pour se prémunir contre toute maladie ou invalidité. La responsabilité de créer un environnement qui favorise un mode de vie sain revient autant à l’employeur qu’au personnel.
Prenons quelques exemples de prévention tirés de mesures implantées par les autorités de santé publique. Ces pratiques fonctionnent si subtilement en arrière-plan que l’on ne saurait constater comment elles parviennent à préserver la santé au quotidien.
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Bon nombre de municipalités ont fluoré l’eau de leur réseau d’aqueduc pour prévenir les caries dentaires chez les usagers.
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On enrichit le lait de vache de vitamine D depuis plus de 50 ans pour prévenir la propagation du rachitisme au Canada.
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La vaccination systématique réduit considérablement les troubles de santé, sauve des vies et prévient des maladies comme la rougeole.
On peut imaginer la catastrophe si l’approche de notre système de santé s’appuyait uniquement sur les traitements sans établir de stratégie de prévention. Sans stratégie proactive, les coûts des soins de santé monteraient en flèche et les ressources du réseau seraient mises à rude épreuve par des cas évitables.
Malheureusement, la conception du modèle traditionnel, comprenant les programmes d’aide aux employé(e)s (PAE) et les prestations de soins de santé, laisse peu de place à la prévention des problèmes de santé. Cette approche vise uniquement le traitement au cas par cas. Bien que les PAE soient essentiels en temps de crise, leur approche axée sur l’intervention réactive ne tient pas compte de la situation dans son ensemble.
Qu’importe le temps, l’énergie et l’argent investis dans les programmes visant le peu de personnes malades ou à risque élevé de développer une maladie; il faut garder en tête que la majorité des cas potentiels demeurent chez les personnes généralement en bonne santé.
La clé de l’approche préventive est d’inciter tout le personnel à adopter des comportements sains, quel que soit l’état de santé des individus. Les programmes de bien-être personnalisés sont préférables pour accommoder le plus grand nombre, allant des athlètes en pleine forme jusqu’aux personnes qui recherchent activement des soins médicaux. L’objectif est d’apporter des changements significatifs bénéficiant à l’ensemble du personnel de ce spectre.
Cette approche proactive axée sur la santé de la population permet aux employeurs d’amenuiser le risque général de développer une maladie ou une invalidité future au sein de la main-d’œuvre.
Le graphique ci-dessous illustre comment la prévention (programmes de bien-être qui encouragent les organisations et les personnes à apporter de petits changements progressifs) a une plus grande influence sur la santé des effectifs que le seul soutien aux groupes présentant un risque élevé (PAE ou prestation de soins).
Comment mettre en œuvre la prévention en milieu de travail?
Comme on passe beaucoup de temps au travail, l’environnement de travail affecte directement la marge de manœuvre pour instaurer de saines habitudes de vies et adopter des comportements sains, ce qui peut se traduire par :
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la sédentarité;
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des carences alimentaires;
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un manque de sommeil;
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différents types de stress.
Le milieu de travail, bien que propice à l’adoption d’habitudes malsaines, présente nombre d’occasions de gérer ces facteurs de risque de manière proactive.
On peut livrer ces mesures dans la pratique grâce à des applications mobiles, des séances en présentiel, des kiosques de sensibilisation et même avec l’aide de groupes représentant le personnel. L’adoption à grande échelle de saines habitudes de vie au travail se fait plus naturellement lorsque la prévention fait partie de la culture organisationnelle. Au lieu de se contenter d’interventions sporadiques tels les PAE, normaliser la promotion constante de saines habitudes de vie incite le personnel à adopter les comportements souhaités pour favoriser la santé. (Pour en savoir plus sur les incitatifs, cliquez ici.)
Entretenir une forte culture organisationnelle favorisant les saines habitudes de vie sur le plan mental et la mise en forme promet des rendements intéressants. Le personnel s’adonnant quotidiennement à de l’activité physique, bénéficiant d’une alimentation saine et se dotant de techniques de gestion du stress est bien outillé pour augmenter sa productivité.
Ces personnes affrontent l’adversité et les revers plus aisément, s’adaptent plus facilement à de nouveaux défis, et peuvent même améliorer leur perception de leur propre efficacité. Cela solidifie leur adoption des habitudes leur permettant de performer.
On récolte ainsi une plus grande productivité et une réduction de l’absentéisme. Par exemple, le rendement au travail peut s’améliorer de 4 % à 15 % grâce à l’activité physique quotidienne.
Pourquoi le programme de bien-être de Dialogue se démarque-t-il?
Appuyé sur des études comportementales et validé par nos professionnels en la matière, le programme de bien-être de Dialogue cible les véritables enjeux liés à la santé de la main-d’œuvre. Un programme axé sur la prévention qui :
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inclut l’ensemble du personnel;
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favorise l’adoption de saines habitudes de vie;
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permets une approche proactive plutôt que réactive;
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facilite l’orientation du personnel vers les services appropriés
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