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Ce rapport annuel est publié par Environics Research à la suite d’un sondage mené à l’échelle du Canada pour comprendre la position des Canadien(ne)s à l’égard de la santé et des soins virtuels. La recherche a été parrainée par Dialogue, mais le commanditaire de la recherche n’a pas été communiqué aux répondant(e)s, ce qui garantit une collecte de données impartiale.
Le sondage 2021 a été rempli par 1 760 Canadien(ne)s, représentant tous les groupes d’âge et toutes les provinces (sauf le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon), du 8 au 22 septembre 2021.
Ce sondage est réalisé pour une deuxième année consécutive, avec l’intention de mesurer les changements d’attitudes des Canadien(ne)s au cours de l’année écoulée, tout en comprenant l’évolution du paysage de la santé au Canada.
Influence sur les employeurs et les organisations
Votre rôle en tant que leader
Occasions pour votre organisation
Solutions que vous pouvez offrir
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Les Canadiens et les Canadiennes déclarent que leur santé physique et mentale s’est détériorée à cause de la pandémie. Par conséquent, bien des gens sont devenus plus conscients de leur santé et sont prêts à en faire plus pour la protéger. De plus, un grand nombre d’entre eux espèrent mieux en prendre soin grâce à leur régime d’avantages sociaux.
L’accès rapide et pratique aux soins de santé demeure une frustration, les Canadien(ne)s étant désormais plus susceptibles de déclarer que la COVID-19 a rendu difficile l’accès aux soins de santé.
Les soins virtuels (soins de santé, stress et santé mentale, aide juridique et financière, conseils et autres fournis à distance au moyen de l’audio, de la vidéo et d’autres technologies) représentent une solution potentielle pour aider les Canadien(ne)s à gérer leur santé et leur bien-être mental, et à accéder à un soutien opportun. La majorité des personnes travaillant au Canada continuent de s’attendre à ce que les employeurs ajoutent de telles offres à leurs régimes d’avantages sociaux. Les employeurs doivent choisir les services de soins virtuels avec soin, en fonction des attentes de leurs employé(e)s. Les employeurs doivent également choisir des fournisseurs qui permettent aux employé(e)s de comprendre facilement leurs avantages, et de savoir où et comment y accéder. Un manque de diligence pour assurer la compréhension des employé(e)s peut être perçu comme un manque d’engagement envers le bien-être de l’entreprise.
(p. ex. stress, anxiété, etc.)
Les Canadien(ne)s sont donc plus conscient(e)s de leur santé (56 %) qu’avant la pandémie et veulent prendre davantage soin de leur santé (82 %), ce qui laisse entendre que les outils, les ressources et l’accès aux prestations de santé seront bien accueillis. Déjà, 39 % des personnes désireuses de mieux prendre soin d’elles-mêmes prévoient d’utiliser leurs avantages sociaux pour les aider à traduire leur nouvelle conscience de la santé et du bien-être en gestes concrets.
Le système de santé canadien est conçu pour fournir un accès universel et des soins de haute qualité dans tout le pays. Toutefois, il n’est pas toujours facile ou pratique de naviguer dans le système, et la pandémie a mis en évidence certaines de ces lacunes.
Par rapport à 2020, les Canadien(ne)s sont désormais plus susceptibles de déclarer que la pandémie a rendu plus difficile l’accès aux soins de santé (de manière statistiquement significative, 50 % en 2021 contre 46 % en 2020). L’accès aux soins de santé étant déjà difficile, et la pandémie venant s’ajouter à la pression exercée sur le système de santé, de nombreuses personnes au Canada pourraient choisir de retarder l’accès aux soins de santé lorsqu’elles en ont besoin, voire de ne pas y accéder du tout, ce qui aurait des répercussions négatives sur leur santé, leur bien-être et le système de santé.
Étant donné que près de la moitié des Canadien(ne)s ont signalé une détérioration de leur santé mentale (p. ex., stress, anxiété, etc.) liée à la pandémie et qu’ils et elles sont plus conscient(e)s de leur bien-être, le maintien d’une bonne santé mentale et du bien-être sera une priorité pour de nombreuses personnes.
À l’heure actuelle, bien des Canadien(ne)s (39 %) ayant besoin d’un soutien en matière de santé mentale devaient attendre huit jours ou plus avant d’obtenir le soutien nécessaire. Cette réalité diffère radicalement des attentes, puisque la moitié (52 %) des personnes interrogées croit que, dans l’idéal, elles devraient recevoir le soutien dont elles ont besoin en matière de santé mentale le jour même où elles en font la demande.
Le soutien en matière de santé mentale ne doit pas toujours prendre la forme traditionnelle d’une communication avec un(e) professionnel(le) de la santé mentale, puisque 73 % des Canadien(ne)s seraient susceptibles d’utiliser des ressources et des outils autogérés pour les guider dans leurs besoins. En comparaison, 81 % des personnes interrogées seraient susceptibles de parler à un(e) professionnel(le) de la santé mentale.
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Les régimes d’avantages sociaux pour employé(e)s permettent souvent d’accéder à des soins de santé et à un soutien en matière de santé mentale. Toutefois, les possibilités offertes sont mal connues et ne sont pas toujours suffisantes.
Deux Canadien(ne)s sur dix ayant un régime d’avantages sociaux pour employé(e)s ne connaissent pas les avantages qui leur sont offerts; et un quart (26 %) ne connaissent pas la manière d’accéder aux avantages qui leur sont offerts (par ex., par l’entremise d’une application, d’un numéro sans frais, etc.).
De plus, 32 % des personnes au Canada ayant un régime d’avantages sociaux indiquent qu’elles n’ont pas de programme d’aide aux employé(e)s (PAE : conseils juridiques, familiaux et professionnels, soutien en matière de santé mentale, et autres) ou qu’elles n’en connaissent pas l’existence. Parmi celles qui ont accès à un programme d’aide aux employé(e)s, près de six sur dix (57 %) n’y ont jamais eu recours.
Ces lacunes suggèrent que les employeurs devront peut-être adapter leurs efforts pour informer les employé(e)s au sujet des régimes d’avantages sociaux, des programmes d’aide aux employé(e)s et des avantages, tout en s’assurant que ces ressources soient facilement accessibles. L’une des façons de faciliter l’accès à un régime d’avantages sociaux ou à un programme d’aide aux employé(e)s est de recourir à une application mobile ou Web, qui sera préférée à un numéro 1-800 (60 % préfèrent une application mobile ou Web).
En ce qui concerne le soutien en matière de santé mentale, un quart des Canadien(ne)s (24 %) ayant un régime d’avantages sociaux indiquent que le soutien en matière de santé mentale offert par leur régime n’est pas suffisant. Par ailleurs, 16 % des personnes interrogées indiquent que leur régime d’avantages sociaux ne leur offre pas de soutien en matière de santé mentale, et 17 % ne connaissent pas les ressources de leur régime d’avantages sociaux en matière de santé mentale. Cela suggère qu’il est possible de revoir la façon dont le soutien en matière de santé mentale est fourni par les régimes d’avantages sociaux, en s’assurant qu’il est suffisant, et que les employé(e)s doivent être informé(e)s du soutien qui est à leur disposition.
Comment les employeurs et les organisations peuvent-ils faire la différence? Comment peuvent-ils démontrer leur engagement envers le bien-être des entreprises et améliorer l’accès, surtout si l’on tient compte des conséquences que la COVID-19 a eues sur la santé physique et la santé mentale des Canadien(ne)s? Sept Canadien(ne)s sur dix continuent de croire que « les soins virtuels représentent l’avenir des soins de santé ». Comme en 2020, la plupart soutiennent également que l’accès aux soins virtuels peut les aider à réduire le nombre d’heures passées loin du travail ou de l’école, et leur permettre d’être plus proactif(-ive)s en ce qui concerne leur santé physique et mentale, tout en évitant de se retrouver dans une salle d’attente d’une clinique en personne. Cela suggère que les Canadien(ne)s croient que les soins virtuels ne sont pas une tendance ou un besoin lié à une pandémie, mais qu’ils et elles voient plutôt les avantages à long terme que les soins virtuels peuvent leur offrir, à eux (elles) et à leur famille, en matière de santé et de productivité.
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La conviction des Canadien(ne)s que les soins virtuels sont l’avenir des soins de santé suggère également que le public est de plus en plus à l’aise avec cette idée, un sentiment qui peut être mesuré en observant la diminution de leurs préoccupations. Par rapport à 2020, moins de Canadien(ne)s sont désormais préoccupé(e)s par les éléments suivants :
La protection de la vie privée est une préoccupation courante en matière de soins virtuels, qui semble également s’atténuer. Seuls 49 % des Canadien(ne)s sont aujourd’hui préoccupé(e)s par la protection de la vie privée, contre 58 % en 2020. De plus, dans un sondage similaire mené auprès des Canadien(ne)s qui ont utilisé les services de Dialogue, il a été constaté que ceux et celles qui ont eu une expérience avec la plateforme de soins virtuels de Dialogue avaient moins de préoccupations en matière de protection de la vie privée (27 %) que les Canadien(ne)s qui n’ont pas eu d’expérience avec Dialogue, ce qui suggère que, au fur et à mesure que les Canadien(ne)s continuent d’acquérir de l’expérience avec des plateformes de soins virtuels bien établies, les préoccupations en matière de protection de la vie privée continueront de s’atténuer.
Les expériences positives en matière de soins virtuels peuvent également conduire à une certaine aisance dans l’utilisation de plateformes en ligne pour d’autres services, comme la santé mentale et le bien-être, l’entraînement physique, les programmes d’aide aux employé(e)s, les problèmes de sommeil, etc. Cela est mis en évidence par les différences notées entre ceux et celles qui ont une expérience des soins virtuels (les membres de Dialogue), qui sont plus disposé(e)s à utiliser des plateformes en ligne pour d’autres services, et les Canadien(ne)s en général :
(p. ex. mise en forme, yoga)
(p. ex. pleine conscience, méditation)
(p. ex. services juridiques, services à la famille, orientation professionnelle, soutien en santé mentale, etc.)
(p. ex. consultation avec un(e) thérapeute)
(p. ex. consultation avec un(e) médecin)
L’expérience de la plupart des Canadien(ne)s en matière de soins virtuels se limite à des rendez-vous téléphoniques avec des professionnel(le)s de la santé, 52 % ayant eu un rendez-vous téléphonique avec un(e) médecin de famille ou une clinique. Cependant, nous savons qu’il ne s’agit pas d’une expérience de soins virtuels optimale ancrée dans les meilleures pratiques (comme l’indique le guide sur les soins virtuels de l’Association médicale canadienne à l’intention des médecins) et la création d’une expérience positive des soins virtuels sera essentielle à leur adoption. Les Canadien(ne)s ont certaines attentes lorsqu’ils et elles ont accès à des soins virtuels.
82 % des travailleurs et travailleuses du Canada conviennent que les employeurs devraient fournir des services de soins virtuels à leurs employé(e)s.
L’accessibilité, par l’intermédiaire de régimes d’avantages, continue de figurer parmi les considérations les plus importantes des Canadien(ne)s lorsqu’ils et elles envisagent une plateforme de soins virtuels. Une majorité (86 %) continue d’affirmer qu’elle ne serait pas prête à payer de sa poche pour des soins virtuels. Cependant, la plupart des travailleurs et travailleuses du Canada (82 %) sont d’accord pour que les employeurs offrent des services de soins virtuels à leurs employé(e)s, et 6 sur 10 s’affirment susceptibles d’utiliser des soins virtuels s’ils étaient offerts dans le cadre de leur régime d’avantages sociaux. De plus, une proportion similaire utiliserait une plateforme en ligne pour accéder à un(e) professionnel(le) de la santé mentale.
Les Canadien(ne)s continuent d’avoir des attentes élevées en matière de soins virtuels, ce qui signifie que les employeurs qui envisagent des solutions de soins virtuels pour leurs employé(e)s devraient choisir des plateformes qui répondent à leurs critères préférés.
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Les Canadien(ne)s déclarant que leur santé s’est détériorée et la moitié d’entre eux et elles déclarant que leur santé mentale s’est détériorée à cause de la pandémie, l’impact négatif potentiel sur les employeurs peut être important, se traduisant par une perte de productivité, de l’absentéisme et des employé(e)s démotivé(e)s.
En outre, les difficultés d’accès aux soins de santé et au soutien en matière de santé mentale ne feront qu’aggraver le problème.
Les employeurs au Canada reconnaissent que la santé et le bien-être, physique et mental de leurs équipes conduisent à un environnement de travail productif menant à la réussite et au succès. Pour s’assurer que les employé(e)s restent en bonne santé et productif(-ive)s, les principaux employeurs doivent donner la priorité au bien-être de l’entreprise et prendre des mesures proactives pour soutenir la santé physique et mentale générale de leurs employé(e)s.
Les employeurs doivent s’assurer que les employé(e)s et leurs familles aient accès au soutien nécessaire et comprennent la manière d’accéder à ces ressources.
32 % des Canadien(ne)s ayant un régime d’avantages sociaux pour employé(e)s mentionnent ne pas avoir de programme d’aide aux employé(e)s ou ne pas être au courant de son existence.
24 % des personnes bénéficiant d’un régime d’avantages sociaux des employés mentionnent que le soutien en matière de santé mentale n’est pas suffisant.
8 personnes sur 10 sont d’accord pour dire que les soins virtuels peuvent les aider à ne pas manquer le travail (ou l’école).
7 personnes sur 10 reconnaissent que les soins virtuels peuvent leur permettre d’être plus proactif(-ive)s en ce qui concerne leur santé physique et mentale ainsi que celles de leur famille.
Les soins virtuels continuent à être une solution à long terme, une approche avec laquelle les Canadien(ne)s sont de plus en plus à l’aise, ce qui indique qu’il s’agit d’une approche d’accès aux soins de santé bien accueillie et qui sera utilisée après la pandémie.
Les soins virtuels ne sont pas seulement une solution aux soins de santé pendant la pandémie; leurs avantages sont considérables, et la pandémie a simplement accéléré leur adoption et leur acceptation. Il sera toujours important d’avoir un accès facile aux soins en cas de besoin, car cela permet aux Canadien(ne)s de prendre en main leur propre santé et leur bien-être mental.
Les Canadien(ne)s aimeraient que leurs employeurs offrent des services de soins virtuels ainsi qu’un soutien supplémentaire en matière de santé mentale dans le cadre de leurs régimes d’avantages sociaux. Ils et elles déclarent que, si de tels services et de telles ressources étaient disponibles par l’entremise de régimes de prestations des employé(e)s, ils et elles seraient susceptibles de les utiliser.
Les soins virtuels et l’accès en ligne à d’autres avantages sociaux peuvent contribuer à créer des équipes saines et productives ainsi qu’à mettre en place des régimes d’avantages sociaux concurrentiels pour les employeurs qui cherchent à promouvoir le bien-être de l’entreprise.
Environics Research offre des solutions fondées sur des données probantes à des clients travaillant dans un éventail de secteurs et d’industries. Notre équipe est issue de nombreuses disciplines, du commerce et du marketing à la sociologie et aux affaires urbaines. Cette combinaison fait d’Environics une société de recherche et de conseil créative et intellectuellement dynamique, où la rigueur méthodologique et les capacités analytiques inégalées sont réunies. Notre expérience, notre personnel et nos outils sophistiqués aident nos clients à obtenir des réponses à leurs questions les plus importantes.
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